mardi 31 janvier 2012

ce blog n'est pas une blague


Héhé salut, fieffés salauds !
Vous l'aviez deviné : Venin au clavier...
Voici mes paroles noir pétrole sur blanc paracétamol.
C'est mon bol d'air pur, mon bordel, sur ce : bonne lecture !

Venin, FATSK




dimanche 22 janvier 2012

vocal jam sessions


J’suis v’nu balancer des gros mots, pas lancer ma promo
Ni pour parler de mon p’tit CD comme un p’tit pédé
J’fais pas ça pour les filles ! Moi quand je prends une feuille
Le but est que le recto bute et l’verso électrocute

Je chie ouvertement sur les gouvernements
Je vomis sur les commissaires et j’pisse même sur l’système
Je rêve de débusquer un député réputé
Le faire déguster pour débuter, puis l’exécuter

C’n’est pas moi qui suis hardcore, juste en désaccord 
Là-bas les enfants pleurent, meurent et leurs larmes s’évaporent
J’ai peur des plans qu’ils élaborent, lorsque ces vipères délibèrent
Elles n’pensent qu’à préserver leurs intérêts privés d’abord

Moi, c’est Venin, j’suis pas venu m’la péter
Ni pour épater la galerie et flatter la patrie
J’emmerde les keufs, mecs ou meufs : j’en ai rien à treuf
Ainsi qu’tous les connards racistes en costard anthracite

Avec sobriété, sans notoriété
J’accuse la société actuelle et les intellectuels
Que les médias soient tous brûlés dans l’immédiat
Et que les, élus qui nous font reculer aillent se faire enculer

De chez oime à chez oite, c’est toujours les mêmes
Qu’on exploite et qui ont les fesses moites
Hommes de pouvoir, à vous voir, j’peux pas m’émouvoir
J’ai pas envie d’vous savoir en vie

On n’est pas des machines, non mais qu’est-ce qu’ils s’imaginent 
Qu’on resterait avachi assit alors qu’ils assassinent
Je voudrais, de tout près, éventrer au couperet
Toute cette bande de putes que la France recrute

Au pays du treillis, obéis
Au roi haut comme trois pommes qui bafoue les droits d’l’homme
Nicolas : t’es qu’un enculé
Et tu l’sais : nous fait pas tes yeux révulsés

Arrêtez vos discours moisis, et vos sournoiseries
Car nous voici, sans courtoisie envers la bourgeoisie
Une justice qui pue l’vice,
Et une police municipale manipulatrice

Donc si je peux m’permettre, allez vous faire mettre
En outre, allez vous faire foutre
Donne-moi un cruciforme que je plante un uniforme
Où n’importe quel genre d’arme qui tuerait un gendarme

Ah ! Je te jure j’hallucine,
La plupart de ces ahuris sont finis à l’urine
En politique, la connerie est prolifique
J’donnerais plus un bulletin pour ces fils de putains

Je vous souhaite un chouette échec électoral total
Ainsi qu’une mort prématurée je suis prêt à tuer
Et sache que si je lève mon doigt vers l’homme au patronyme hongrois
C’est parce que c’est mon droit le pire n’est pas celui qu’on croit

Tiens ! C’est signé FATSK
Yé ! J’dédicace Modi Eskal
Dare Nar Grin Chill Baff Laf
Espo, Nesbo, Tokslyne et Luxo

Nesou Steba, Zekou Pinla
R1k’j Tewo, Billie Brelok
Zerfé Meucré, Beuton et Les Reufftons
Toulouse le Calvados et le 92





vies de chiens


Ça m’a prit tout à coup comme une envie de chier
J’ai mis des mots bout à bout pour écrire nos vies de chiens
Oui, de chiens errant dans vos villes et vos décharges
Alléchés par le goût d’égout de tous vos déchets

J’ai des choses à lâcher donc écoute et déchiffre
À la vue d’un facho j’deviens méchant comme à la vue d’un chat
Je montre les crocs, j’en fais de la viande hachée
Quand je prends le micro, c’est pour tout déchirer, nom d’un chien

Viens me l’arracher : je te fracture le rachis
Durs et crochus, chacun de mes chicots déchiquètent ta chair
Tu me traites en chien, je te traite en chienne
Mes anciens maitres le comprirent dès qu’ils me détachèrent

Quel temps de chien ! Me voilà dehors en teushor
Je suis d’une humeur de chien, d’ailleurs ça va vous coûter cher
Quand je mords il y a des morts et les survivants courent toujours
Courageux mais fou, qui dérange le bas-rouge enragé

Dans ma meute : des mutants, des clébards en tout genre
Des bâtards, des galeux, des boiteux, des tatoués : je te jure
Tu veux nous té-jar ? J’aboie, je t’injurie
Mes cabots en ont sous le capot, ils sont dangereux

Ni Rantanplan, ni Rintintin n’sont leur égérie
Leur hurlement retentit à l’arrivée des gyros
Cette vie de chien à temps plein n’est pas simple à digérer
Pour les dirigeants, nous n’sommes que du chiendent, sans exagérer


Saches qu’on a du chien, du bagout, Ici paris pas Chicago
Tu parais choqué gars : mes ienches ont tagué, cagué sur ta gov
Les ragots j’en fais du ragout, les brigands ringards j’en rigole
J’ai les dents du bouledogue et l’regard arrogant du dragon

Pris dans un ouragan d’argot, gars, t’as plus qu’à rendre les gants
Je préfère être un chien renégat qu’un grand con élégant
L’euro en guise de logo, ils ne cherchent qu’à nous reléguer
Ils nous logent dans des berlingots lugubres et dorlotent leurs lingots

Mes clebs ont le poil rugueux, le teint gris, ils ont bourlingués
Ils parlent la langue de la rue, la nuit, ils se bourrent la gueule
Paris : les bars de Pigalle pourris, les bagarres au Laguiole
La capitale est pleine de chiennes et les chiens ont la gaule

Le shit est illégal et les schmitts, eux, se régalent  
Ils chassent les sénégalais : les chances sont inégales
Ils chopent régulièrement les galériens qui s’égarent
Ils châtient vulgairement les algériens : ils se gourent

Ils sont gores : qu’ils s’enculent entre collègues à la rigueur
Ils ne nous sont d’aucun secours et n’ont rien dans le cigare
Mon crew n’apprécie guère  leurs coups de Trafalgar
J’ai la rime ultra-fulgurante : bim ! dans la figure

Les chiens sont plus fougueux qu’les hommes et bien moins fous qu’eux
Bien moins faux culs, moi cette vie de chien me fait déféquer
Tout fout l’camp, sur leurs plates bandes on vient déflaquer
Mother fucker ! Ma bad bande et moi, on fait qu’un





vendredi treize


Tu peux prier Sainte Thérèse, crier qu’on te martyrise
Nous sommes le vendredi treize et tu crèves, petit à petit, crèves
Bois : c’est le sang de tes règles, tu vois : je te vampirise
J’ai empoisonné tes rêves et ma voix t’électrise

D’un parfum mortel, je te vaporise
J’adore quand ta peau rose devient poreuse, quand elle pourrit, quand elle 
Est grise... J’aime te regarder souffrir alors je temporise
Je t’opère, je t’ampute, le pire : j’me l’autorise

Je te rase le crâne, te trépane,
Te crame, le trépas te réclame et je te cautérise
Le clitoris, te transperce l’utérus
Et te transmet quelques virus, ta peau j’en fais du papyrus

Je veux que tu périsses, à petit feu,
Je veux que tu gémisses, que tes cheveux s’hérissent, vas-y suce
Tu vas bientôt mourir, oh oui je vais bientôt jouir
Fais-moi un dernier sourire avant ton dernier soupir


samedi 21 janvier 2012

ultimate warrior

J't'explique le concept : rap compact, lyrics de compète
Vu qu'le Hip Hop devient Pop, le Underground le stoppe
Va au contact, mais pas à coup d'tête : avec beaucoup d'tact
À coup d'textes, à coups d'tags, on conteste le contexte

Les cons sont vex, le miroir qu'on leur tend est convexe
Rime rare et complexe, au contraire d'un rap à la Contrex
Des couplets complets pour contrer les rapeurs contraints
Par leurs contrats à faire les beaux-parleurs, s'la contera

Ça m'contrarie : la source du Hip Hop s'est tarie
Voilà pourquoi j'arrive et je charrie leur charivari
Les Booba Sinik, les bombes siliconées en clinique
Leur mimiques, leurs timiniks : tout le monde s'imite sans limite, ça m'irrite 

Et ça mérite que j'm'éreinte la voix sur un breakbeat
Pas d'surin, pas d'pit, pas de gun, pas la dégaine 
de Brad Pitt... J'gravite avec de braves types 
Qui graffitent... Et les pitres sont en bad trip


J'm'appelle Julien, j'suis francilien, original produit régional, 
Marginal parce que leurs lois sont trop rigides
Nullement dirigeable, V.E.N.I.N. est incorrigible
Terriennes sont mes origines : Marianne peut s'mettre une aubergine

Moi et mes potes, c'est l'melting-pot, c'est pas comme leurs régimes
Politiques, meetings pathétiques régis par des types
Qui n'ont pas d'éthique ! Non : que des tics ! Clic 
Clic PAW ! Nique Sarko Lepen Devillepin

Devine quoi : que des villes pleines de flics en 2020
J'ai mis l'vin à la cave pour le jour où on aura mis fin à la vague
Nationaliste, fasciste, raciste : j'vais pas t'faire la liste
La triste réalité, c'est qu'la street n'est pas réhabilitée

Parés à militer ! Par respect, on va pas 
Rester allités à l'idée de voir voter Sarko Gynéco 
Et Halliday ! Dès maintenant, maintenons l'cap 
vers la parité ! Rap de qualité, frappe les mentalités





jeudi 19 janvier 2012

satirator


Approchez, mesdames et messieurs ! Regardez ma peinture 
J’ai croqué sur le vif le Pouvoir Exécutif 
Admirez de vos propres yeux sa véritable nature 
Plus près, ne soyez pas craintifs, c’est une caricature


C’est sûr, c’est une caricature, mais elle est plus vraie que nature
J’vous rassure, en vérité, il a moins d’charisme et d’allure
Il assure votre sécurité en état d’ébriété
Abuse de son autorité, en armure, à coups d’karaté

S’assure de votre identité, il est sûr de n’pas vous rater
Fracture votre serrure, n’a cure de votre intimité
Il n’reconnait pas ses erreurs, n’assume pas sa virilité
Un vrai connard, je vous assure, mais un connard assermenté

C’est une caricature : un vantard, un menteur
Inventeur d’aventures et qui carbure au Ricard                  
J’vous jure : un acteur immature amateur
Un mateur en voiture, un bâtard, un brassard-metteur

Leurs bavures m’écœurent ! Ces inspecteurs sont des pourritures
Ils ne connaissent pas l’écriture, mais connaissent votre parcours par cœur
Flingue à la ceinture, ça court, ça tue, ça tire à tort
Voici une belle caricature ! Ma signature : Satirator                                                                     


Approchez, mesdames et messieurs ! Regardez ma peinture
J’ai croqué sur le vif le Pouvoir Exécutif 
Admirez de vos propres yeux sa véritable nature
Plus près, ne soyez pas craintifs, c’est une caricature


Approchez, mesdames et messieurs ! Regardez ma peinture
A côté d’un kisdé en roller, j’ai esquissé un contrôleur
Rapprochez-vous, m’sieurs dames ! Admirez ces couleurs 
Quelle horreur ! m’direz-vous… Snif ! et quelle est cette odeur

C’est celle du contrôleur racoleur dans le couloir du RER 
Tapi là-bas, derrière, en colère, l’air patibulaire
Le contrôleur flaire le fraudeur, erre tel un rôdeur
Repère le barrière-sauteur, l’interpelle avec froideur

Zèle et ferveur ! Pour une faveur, allez vous faire voir
Le contrôleur est un crevard, un con qui fait trop d’heures
Le pouvoir est son moteur, le métro est son territoire
Une carrière de maraudeur, pour cet arriéré, c’est méritoire

C’est une caricature : une erreur de la nature 
J’parie qu’en maternelle, il rackettait l’animateur 
Dans le métier de contrôleur, décidément, rien ne m’attire 
C’est signé : Satirator, vous connaissez déjà l’auteur 


Approchez, mesdames et messieurs ! Regardez ma peinture 
J’ai croqué sur le vif le Pouvoir Exécutif 
Admirez de vos propres yeux sa véritable nature 
Plus près, ne soyez pas craintifs, c’est une caricature


Dans l’inventaire des raclures, arrive enfin le militaire
Enrôlé dans l’Armée de l’Air, la Marine ou l’Armée de Terre
Rien que pour cette caricature, je réitère une satire
Car dans l’art d’être un tocard, le briscard mérite un Oscar 

Remarquez cet air austère, ces fioritures sur le costard 
Cette carrure, cette parure font la fierté du volontaire 
Observez ce regard dur ! Le titulaire est un lascar
Sanguinaire qui se bagarre depuis le Cours Élémentaire

Au s’cours ! Je n’arrive plus à m’taire : le militaire a tellement tort
À l’instar du flicard, le discours d’ce menteur m’endort
C’est encore une caricature : un abruti dans la nature 
Même le Général n’a aucune culture générale 

J’en ai ras-le-bol de l’uniforme, pourtant jamais je ne râle 
Je le rappe ! Par le biais d’un microphone, je le frappe 
Afin de refaire un portrait, je capture ses traits importants 
Satirator les fait ressortir, puis tire à bout portant


Approchez, mesdames et messieurs ! Regardez ma peinture 
J’ai croqué sur le vif le Pouvoir Exécutif 
Admirez de vos propres yeux sa véritable nature 
Plus près, ne soyez pas craintifs, c’est une caricature 


Avancez, françaises, français ! Scrutez cette figure 
Par le dernier scrutin, vous avez élu cette ordure 
Pensez-y, peuple de France, avant que l’on me censure 
Sarkozy sera pire que Chirac, Giscard ou Balladur 

Car lui aussi n’est qu’une caricature : Adolf Hitler en miniature 
Sa politique : une dictature ! Sa police répand la terreur 
S’prend-il pour le roi Arthur, futur Excalibur-acquéreur 
Est-ce qu’il a bu ou croit-il réellement être empereur 

Moi, il me casse les burnes, me fait peur et m’importune 
Qu’il parte créer son univers sur Jupiter ou Saturne 
En moi, le rappeur sature, ça fait plusieurs mois que ça dure 
Des postures de star en poster aux murs dès sa candidature 

C’est une caricature : de ma liste, je le rature 
Il a corrompu maires, secrétaires d’État et magistrature 
Ces grabataires sont retors, en secret, ses admirateurs 
Je suis Satirator : artiste-narrateur, bientôt de retour